MAISON DE RETRAITE DRONSART
Point 1 : Historique
Ville au passé glorieux, fortifiée durant le 12ème siècle, fut brûler 4 fois et a subit 16 sièges dont le dernier en mai 1940 lors de la bataille de l’Escaut.
Création d’une Maison Hospitalière
L’un des Donateurs :
César-Joseph Dronsart né le 14 juillet 1800 à Bouchain. Reçu docteur, il a à son actif 2 mémoires lui valant une médaille d’Or de la Médecine de Bordeaux.
A sa mort le 23 juin 1853, il laissa un testament, établissant le lieu de résidence à Bouchain d’une maison hospitalière pour recevoir les malades, les vieillards infirmes et aussi les nécessiteux du canton. Il prévoyait aussi de distribuer des secours à domicile et donné des livrets d’épargne ou de retraite aux habitants jugés digne de loyaux services. Son corps repose dans le cimetière de BOUCHAIN avec ses parents.
L’inauguration a eu lieu en 1872 et comptait une quarantaine de pensionnaires. Puis d’autres donateurs se sont ralliés à lui :
- Monsieur le Baron et Madame la Baronne de Maingoval,
- Madame la Baronne des Rotours,
- Monsieur Le Doyen Grau,
- Mademoiselle Vindicienne Le Corduant,
- etc.
Permettant par la suite une extension de l’hospice pour accueillir plus de pensionnaires. Cinq religieuses arrivèrent en 1879 pour soigner et en assurer la gestion jusqu’en 1992. Le dernier Doyen fut l’Aumonier Merville.
Point 2 : La Résidence « Dronsart » est un établissement construit durant les années 1989/1992
Il comprenait un rez-de-chaussée et deux étages hébergeant 90 résidents dont 60 résidents présentant une démence de type « Alzheimer ». D’une part, construit pour accueillir des résidents autonomes, il était devenu inadapté depuis une dizaine d’année en lien avec le vieillissement et l’apparition de poly pathologie (fauteuil roulant). D’autre part, la mise aux normes de sécurité incendie était économiquement trop lourde et architecturalement compliqué par la nécessité de passer par une opération à tiroir, destruction/reconstruction.
C’est de cette double nécessité que naît l’idée d’un projet global de construction et de réhabilitation.
Point 3 : Un projet en 3 phases
Afin d’adapter l’architecture aux besoins de prise en soins actuels et à venir du public accueilli, un projet global de réorganisation des bâtiments voit le jour.
La première phase de ce projet a consisté en la construction d’un nouvel EHPAD dans le parc adjacent de l’établissement de 1992. Cette construction a été achevée en mars 2016. Depuis le 04 avril 2016, les résidents bénéficient d’un nouvel établissement labellisé « passiv’Haus » qui offre désormais une capacité de 105 lits répartis sur 2 niveaux, dont 2 Unités de Vie Alzheimer de 14 et 18 lits. Il dispose d’un PASA de 14 places.
Dès 2017, la seconde phase de ce projet global, la construction, puis l’ouverture, d’une crèche inter communale de 30 berceaux a été menée. Ce multi accueil « Les ptits loups filous » prend place au coeur du parc de l’EHPAD. Il accueille des enfants de 4 mois à 4 ans.
Cette même année 2017, l’EHPAD s’est engagé dans une direction commune avec le Centre Hospitalier de Saint Amand-les-eaux. La proximité des deux établissements, la recherche d’efficacité et d’économies de gestion, leur expérience et leurs savoirs faires communs ont conduits les Conseils de Surveillance et d’Administration des deux établissements à autoriser les structures à signer une convention de direction commune. Cette dernière se concrétise notamment par la définition d’un projet médico-soignant et le partage des fonctions support telles les fonctions administratives, techniques et logistiques.
La réhabilitation de l’ancien EHPAD en résidence services séniors a constitué la troisième phase de ce projet. Ces travaux se sont achevés en juin 2018. Cette « Résidence de l’Ostrevant » est un bâtiment « intelligent », rénové selon les normes constructives passives neuves. Elle propose 76 logements équipés et sécurisés pour y accueillir des personnes vieillissantes et/ou en situation de handicap.
Ce projet global anticipe l’adaptation de l’offre d’accompagnement et de service à l’évolution démographique de notre société. Il encourage, par l’accueil d’un public varié, un tissage social riche. Cette diversité sociale promeut la solidarité et améliore la cohésion sociale.
